Sympetrum depressiusculum (Selys, 1841)

Ordre : Odonata Famille : Libellulidae Genre : Sympetrum

  • 40
    observations

  • 9
    communes

  • 27
    observateurs

  • Première observation
    1990

  • Dernière observation
    2017
Anonyme Anonyme - Bennaïm Thomas - Blanchon Yoann - Desprez Jean-marin - Devoucoux Pierrick - Dolbeau Xavier - Dramard Jean-michel - Farinelle Charly - Farinelle Sophie - Gendre Thomas - Gontier Bruno - Grand Daniel - Hentz Jean-laurent - Houard Xavier - Louboutin Bastien - Marquis Stéphane - Monchaux Geoffrey - Monnerat C. - Monnerat Christian - Motteau Valentin - Reyt Sylvain - Rouschmeyer Laurent - Rufray Xavier - Réal Laurence - Vanapelghem Cédric - Vanappelghem Cédric - Wroza Stanislas

Informations sur l'espèce

La caractéristique physique principale de cette espèce réside sur l'abdomen. En effet, il est non étranglé au milieu, sub-déprimé et rouge vif chez les mâles, et plutôt sub-cylindrique et jaunâtre chez les femelles, ont remarque la présence de taches noires cunéiformes caractéristiques sur les cotés. Les pattes sont entièrement noires,

Les oeufs entrent en diapause après la ponte, et éclosent qu'au printemps suivant. La phase larvaire dure entre 6 semaines et 4 ou 5 mois suivant le régime hydrique et thermique du milieu, et compte 9 stades. Les larves vivent à faible profondeur, à la surface des sédiments ou au sein des hydrophytes.

Les émergences, parfois massives, s'étendent sur plus de deux mois. Les adultes ne présentent pas de comportement territorial, mais limite grégaire, on peut alors observer des rassemblement importants, Ce Sympétrum aime se percher en haut des tiges, et prend alors une position en obélisque très caractéristique par temps chaud. Le soir venu, ils se regroupe en dortoir pouvant rassembler un millier d'individu, les tandems se forment à l'aube, l'accouplement suit environ 3 heures plus tard.

La ponte s'effectue en tandem au dessus de l'eau, au sein des hélophytes.


Cette espèce est en forte régréssion et s'est beaucoup raréfiée dans les rizières de Camargue. Elle subit l'altération de ses habitats par l'assèchement par exemple. Les localités où sa présence est avérée, doivent impérativement être protégées et gérées de manière à favoriser son expansion.

Elle fréquente les eaux stagnantes de faible profondeur et ensoleillées, la plupart du temps temporaire et envahies par la végétation, comme les bordures d'étang, les mares herbeuses etc...
Non renseignée pour le moment
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Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles