Somatochlora arctica (Zetterstedt, 1840)

Ordre : Odonata Famille : Corduliidae Genre : Somatochlora

  • 105
    observations

  • 18
    communes

  • 31
    observateurs

  • Première observation
    1983

  • Dernière observation
    2017
Allegrini Benjamin - Anglio Grégory - Anonyme Anonyme - Baffie P. - Baffie Philippe - Barataud Julien - Bonmariage Pierre - Boudot Jean-pierre - Brugiere Dominique - Brugière D. - Chazalmartin Samuel - Cudennec François - Danflous Samuel - Descaves Bruno - Duvot Guilhem - Février Jérémie - Giraud Alain - Jaulin Stéphane - Opie & Stage Odonates Opie Collectif - Jaulin Stéphane - Opie & Stage Odonates Opie Collectif & Houard Xavier - Opie - Jendoubi Samy - Legendre François - Lepine Fabien - Leroy Thierry - Malafosse Jean-pierre - Monchaux Geoffrey - Motteau Valentin - Paraire Christophe - Parayre C. - Parayre Christophe - Sannier David - Sané Fabien

Informations sur l'espèce

Somatochlora arctica est un des plus petits Cordulidés. Son corps est vert métallique à noirâtre brillant. L’abdomen de la femelle est sombre, marqué de 2 tâches jaunes arrondies sur le troisième segment. Ce même segment est fortement rétréci chez les mâles, dont les cercoïdes présentent par ailleurs une forme de pince caractéristique.

Période de vol : De mi-juin à mi-septembre.
Période de reproduction : principalement en juillet-août.
C’est une espèce discrète et qui semble douée d’une capacité de dispersion importante. Les mâles, lors de leurs patrouilles, peuvent parcourir de longues distances.
Lors de la ponte, les femelles survolent les zones inondées en touchant l’eau ou les sphaignes de l’extrémité de l’abdomen.
Les œufs éclosent 3 à 4 semaines après la ponte. Toutefois, 20% des pontes tardives entrent en diapause et n’éclosent qu’à la fin de l’hiver. La phase larvaire dure entre 2 et 5 ans et compte 12 ou 13 stades. Les larves se développent à faible profondeur dans les dépressions herbeuses inondées, les petits trous d’eau et les gouilles, même si ces sites s’assèchent en été et gèlent en hiver. Elles survivent aux phases de sécheresse estivales en s’enfouissant en profondeur (jusqu’à 30 cm). Cette espèce est parmi les dernières à subsister dans les tourbières en voie d’assèchement.
La période d’émergence dure de 6 à 8 semaines, du printemps à l’été.
 


L’espèce est jugée « Vulnérable » en France et « quasi-menacée » dans le bassin méditerranéen. Les menaces pesant sur les populations sont la fermeture des habitats (naturelle ou d’origine anthropique, par exemple du fait de plantations), le drainage et l’exploitation des tourbières. Le piétinement et l’eutrophisation des eaux résultant de la présence de bétail peuvent également affecter l’espèce et son habitat.

Liste rouge mondiale (http://www.iucnredlist.org) : non référencé
Liste rouge européenne (Kalkman et al., 2010) : LC (« Least Concern » = préoccupation mineure) en Europe et dans l’Union Européenne des 27.
Liste rouge des libellules du Bassin méditerranéen (Riservato et al., 2009) : NT (« Near threatned » = quasi menacé)
Liste rouge des Odonates de France métropolitaine (Dommanget et al., 2009) : VU (« Vulnerable » = vulnérable)
 

Espèce eurosibèrienne, répandue depuis les reliefs français et le nord de l'Ecosse jusqu'au Japon via l'Europe centrale et boréale et l'Asie moyenne. En France, les populations sont localisées et peu abondantes, notamment dans le Massif central, le Sud des Alpes et les Pyrénées. En Languedoc-Roussillon, en extrême limite de l'aire mondiale de l'espèce, celle-ci n'est signalée qu'en Lozère et dans l'Aude.
La Cordulie arctique se reproduit dans les eaux stagnantes acides envahies par les sphaignes et situées entre 300 et 2 000 m d'altitude (tourbières, minuscules dépressions humides, etc.). Ces sites sont généralement bordés de forêts de conifères. Occasionnellement, il est possible de la retrouver dans des eaux non acides.
Non renseignée pour le moment
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Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles