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Lestes dryas ressemble beaucoup à Lestes sponsa que l’on retrouve souvent à ses côtés. Ces deux lestes ont tous les deux une coloration vert métallique ou cuivré brillant avec une pulvérulence bleue sur les côtés du thorax et sur les deux premiers et les trois derniers segments abdominaux. L’examen des cerques permet de distinguer les mâles de ces deux espèces : ceux du Leste dryade a les extrémités courbées et élargies. Chez la femelle, l’ovipositeur dépasse largement l’extrémité de l’abdomen (à l’inverse de L. sponsa femelle).
Période de vol : de fin avril à fin octobre.
Période de reproduction : principalement en juillet et août.
C’est une espèce qui possède un bon pouvoir de dissémination.
Les mâles et femelles restent généralement attachés en tandem durant la ponte. Les œufs sont insérés dans les tiges de la végétation hygrophiles, même en l’absence d’eau libre, dans des endroits qui seront inondés au printemps.
Les larves vivent à faible profondeur (moins de 30 cm d’eau). La phase larvaire dure de 6 à 10 semaines et compte de 10 à 12 stades.
Les émergences se déroulent de fin-mai en plaine jusqu’à fin-juin en altitude. Celles-ci se terminent mi-juillet.
Le Leste dryade est sensible aux sécheresses précoces et aux opérations de drainages qui empêchent le développement des larves au printemps. En plaine, il est menacé par l’intensification de l’agriculture et le réchauffement du climat. Ainsi, il est classé comme quasi-menacé sur la liste rouge de France métropolitaine.
Liste rouge mondiale (http://www.iucnredlist.org) : non référencé
Liste rouge européenne (Kalkman et al., 2010) : LC (« Least Concern » = préoccupation mineure) en Europe et dans l’Union Européenne des 27, populations stable.
Liste rouge des libellules du Bassin méditerranéen (Riservato et al., 2009) : LC
Liste rouge des Odonates de France métropolitaine (Dommanget et al., 2009) : NT (« Near threatned » = quasi menacé)