- 423 observations
-
167
communes -
164
observateurs
Première observation
1971
Dernière observation
2018
Agde - Aigues-Mortes - Alzonne - Anduze - Aragon - Aramon - Argelès-sur-Mer - Arques - Assas - Assignan - Aumelas - Aumessas - Auroux - Avène - Badens - Bagnoles - Beaucaire - Beaulieu - Beauvoisin - Bédarieux - Bellegarde - Blandas - Boucoiran-et-Nozières - Bourdic - Bram - Cabestany - Cailhau - Camps-sur-l'Agly - Carcassonne - Castelnau-le-Lez - Caunes-Minervois - Causse-de-la-Selle - Cazalrenoux - Ceilhes-et-Rocozels - Claret - Colombiers - Combaillaux - Corbières - Cournonterral - Cubières-sur-Cinoble - Cuxac-Cabardès - Dourbies - Durban-Corbières - Fabrègues - Felluns - Florensac - Fraisse-sur-Agout - Frontignan - Gajan - Générargues - Grabels - Gramazie - Greffeil - Gruissan - Hures-la-Parade - Junas - La Canourgue - La Capelle-et-Masmolène - Langogne - Lansargues - La Palme - La Pomarède - Laurabuc - Lauraguel - La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries - Le Cailar - Lecques - Lédenon - Le Grau-du-Roi - Le Malzieu-Ville - Les Angles - Les Bondons - Leuc - Limoux - Logrian-Florian - Loupian - Lunas - Lunel - Lunel-Viel - Lussan - Maisons - Marseillan - Mauguio - Mazerolles-du-Razès - Méjannes-le-Clap - Millas - Mireval - Mireval-Lauragais - Molières-sur-Cèze - Montarnaud - Montaud - Montolieu - Montpellier - Montpeyroux - Montréal - Moulès-et-Baucels - Narbonne - Nasbinals - Naussac - Nissan-lez-Enserune - Palavas-les-Flots - Pelouse - Pérols - Pézenas - Portiragnes - Port-la-Nouvelle - Pougnadoresse - Pradelles-Cabardès - Prades - Prades-le-Lez - Prémian - Prugnanes - Pujaut - Quillan - Quissac - Recoules-d'Aubrac - Ribennes - Riols - Rivières - Rogues - Roquefeuil - Rouet - Rousson - Saint-André-de-Buèges - Saint-André-d'Olérargues - Saint-Chaptes - Sainte-Enimie - Saint-Étienne-des-Sorts - Saint-Ferriol - Saint-Flour-de-Mercoire - Saint-Georges-de-Lévéjac - Saint-Germain-du-Teil - Saint-Gilles - Saint-Laurent-d'Aigouze - Saint-Léger-du-Malzieu - Saint-Martin-de-Londres - Saint-Mathieu-de-Tréviers - Saint-Paulet-de-Caisson - Saint-Paul-et-Valmalle - Saint-Pierre-des-Champs - Saint-Polycarpe - Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille - Saint-Sériès - Saissac - Salazac - Saze - Sénéchas - Sérignan - Serres - Sigean - Sougraigne - Souilhe - Trèbes - Vailhauquès - Vallérargues - Vauvert - Vebron - Vénéjan - Vérargues - Vergèze - Vialas - Vic-la-Gardiole - Villelongue-dels-Monts - Villeneuve-lès-Maguelone - Villesèque-des-Corbières - Viols-en-Laval - Vira
.jpg){kind=link}
Informations sur l'espèce
Le Sympetrum sanguineum mesure environ 4cm, il se distingue du Sympetrum strié par ces pattes noires et son thorax de couleur brune uniforme. Son abdomen est rouge vif, fusiforme et étranglé en son milieu . Les mâles matures présentent une coloration rouge claire de l'abdomen. Les yeux et la face sont entièrement rouge chez les mâles les plus agés. Les jeunes femelles ont un abdomen jaunâtre avec des tâches noires latérales et un thorax peu striées, elles deviennent brunes en vieillissant.
L'accouplement dure moins de 10 min.La ponte s'étend de mi juin a mi septembre, elle se fait en tandem, la femelle lance les oeufs sur la vase exondée ,depuis un arbustre, ou sur les secteurs marginaux secs recouvert par les eaux en fin de saison. Les oeufs font partie des plus gros oeufs de libellules d'Europe, il passeront l'hiver sans se métamorphoser et écloront pendant les mois de mars et avril. La phase larvaire dure ensuite 6 à 10 semaines et compte 8 à 12 stades. Elles se developperont alors sur les plantes aquatiques en se nourissant d'autres larves d'insectes et assurent leur protection contre les poissons grâce à leurs épines. La métamorphose se déroule en une ou deux heures au dessus de l'eau (la densité d'exuvies au mètre carré peut être très élevées: jusqu'a 185 exuvies par m²). Les mâles se retirent alors une dizaine de jours pour finir leur maturation et reviennent vers les points d'eau. Les femelles défendent un territoire de chasse à l'écart de l'eau. Le sympetrum sanguin se perche sur les endroits les plus chauds.
La disparition des ceintures denses de végétation des mares et des étangs représente un risque de raréfaction du Sympetrum.
Noté sur une multitude de milieu le Sympetrum sanguin fréquente préférentiellement pour la reproduction les eaux stagnantes (mares, étangs marais) à condition que leurs berges soient fortement colonisées par les hélophytes (roselières, zone à carex...) et que les pentes soient douces. Lors de la période de maturation, les imagos fréquentent des habitats variés tant qu'ils sont à l'abris du vent.